Psychomotricité petite enfance

L’importance de la motricité libre

Voici plusieurs étapes du développement psychomoteur : le retournement dos-ventre, ventre-dos, l’horloge, le rampé arrière, le rampé avant, le 4 pattes, la marche de l’ours, le passage assis, le passage debout, la marche…

La motricité libre, c’est laisser le bébé développer ses compétences motrices à son rythme.

Ça veut dire :

-> On ne le met pas dans une position où il ne sait pas se mettre seul. Par exemple, on l’installe allongé sur le dos et tant qu’il ne se met pas assis seul, on le pose toujours allongé. On ne cherche pas à le mettre debout, à le faire marcher… Et donc on ne le bloque pas avec du matériel comme le youpala, des coussins pour le maintenir assis…

-> Il faut garder en tête que si l’enfant ne le fait pas par lui-même, c’est que son corps n’est pas prêt.

-> Si l’enfant trouve de lui-même le chemin pour un mouvement, il saura plus facilement faire le chemin inverse. Par exemple, s’il se met assis seul, il trouvera plus facilement comment revenir allongé au sol lorsqu’il est fatigué ou lorsqu’il veut aller chercher un jeu plus loin. L’enfant gagne ainsi en autonomie !

-> Respecter les étapes de son développement ne permettra pas forcément à l’enfant d’aller plus vite dans ses acquisitions, mais cela va surtout lui permettre d’avoir des mouvements plus sûrs, plus harmonieux car il les aura répétés à maintes reprises avant de les maîtriser parfaitement. On privilégie alors la qualité du mouvement plutôt que la quantité.

-> Et surtout, il n’y a pas d’ordre dans les étapes. Un enfant peut tout à fait se mettre déjà debout avant de se mettre assis, ou faire du quatre pattes avant de se mettre assis !

Mais !

La motricité libre, ce n’est pas poser l’enfant au sol et ne rien faire !

Vous pouvez :

-> Lui proposer des jeux dans un espace proche puis plus loin de lui pour le stimuler à venir les attraper et à se déplacer

-> Le soutenir par le regard, la parole, l’encourager

-> Lui proposer du matériel adapté : un tapis de sol, des petits supports pour le redressement (une petite caisse par exemple), une table basse/un canapé pour prendre appui et se mettre debout

-> Le manipuler et le porter de façon à lui faire sentir certains schèmes moteurs : portage en position enroulée ; le faire rouler sur le côté avant de le prendre dans les bras…)

-> Lui mettre des habits souples dans lesquels il sera à l’aise pour bouger. On oublie donc les jeans trop serrés, les robes pour les petites filles qui vont à 4 pattes…

-> Si votre enfant n’a pas fait une étape, cela peut être bien de la reprendre avec lui par la suite. Chaque étape a son importance pour les suivantes !

Petit rappel : Il y a des âges d’acquisition, mais qui restent une moyenne. Un enfant se développe à son rythme, et certains vont marcher à 9 mois, d’autres à 18 ! Si il est à l’aise dans sa motricité, encore une fois la qualité au lieu de la quantité, laissez le évoluer et prendre confiance. Si toutefois vous vous inquiétez, n’hésitez pas à vous rapprocher de votre médecin.

Vous pouvez retrouver ces belles illustrations sur le site https://bougribouillons.fr/la-motricite-libre-v2/

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